jeudi 12 janvier 2012

petite escapade en Bulgarie


Andrea, l'un de mes meilleurs ami d'enfance a decidé de passer me faire une petite visite en Turquie, son avion arrivant à Istanbul et le système de bus n'étant pas forcément super simple à comprendre au début je me propose d'aller le chercher, et je souhaite aussi en profiter pour aller refaire mon visa en Bulgarie, l'idée de rajouter Sofia à son petit séjour l'emballe.

De retour sur les routes:   jeudi 5 janvier 2012, Göreme

Je dois avouer que c'est avec une certaine joie que je me prépare à partir, en effet, cela fait plus de trois mois que je suis arrêté, et l'envie de reprendre la route est de plus en plus intense, ces quelques jours de voyage vont donc me faire le plus grand bien.
Après quelques sympatiques insultes envers Chris, je fais mes adieux à Raphael, le quebequois pecheur de saumon qui voyage lui aussi pendant un moment, et avec qui nous avons tant ris. Et me voilà parti pour une nuit de bus en direction d'Istanbul.

Istanbul, Im back!!  vendredi 6 janvier

Après une nuit des plus pénible me voici de retour à Istanbul, le bus est encore dans la périphérie que je me réjouis déjà de retrouver cette ville, ses vibrations, ses odeurs, son ambiance, ses monuments... il n'y a pas à dire c'est vraiment une ville à part.
Une fois arrivé je déchante bien vite, je dois attendre ma corespondance plus d'une heure, les fameuses odeurs son pour le moment celle des gaz d'échappements et il fait pas loin de zéro degrés... aahhh les grandes villes 
une fois au centre ville je trouve rapidement un hotel ou je vais grapiller quelques heures de sommeil que je n'ai pas pu avoir cette nuit, et qui, connaissant Andrea, me seront certainement précieuses.
Un peu plus tard je retrouve donc mon pote et nous partons très vite explorer la ville, une fois de plus nous nous amusons à nous perdre dans l'immensité de celle ci et nous faisons quelques sympatiques découvertes, les plus notables: le kebab le plus infame jamais crée et un verre d'ayran au gout douteux, le marché au poisson, les citernes souterraines (vraiment impressionantes), et un hammam bien sympatique.
Le lendemain, une fois nos billets de train pour Sofia acheter à un caisser aussi aimable et serviable qu'une porte de grange nous allons tuer le temps dans un petit salon de thé, avec une des fameuse chicha locale... Une longue nuit nous attend, mais je suis agréablement surpris de voir que les couchettes du trains ont l'air confortables et même s'il semble que vous réveiller toute les trente minutes est devenu un jeu populaire dans le milieu des controleurs de train bulgare, la nuit se passe plutôt bien.

Sofia, le retour au cyrillique... dimanche 8 janvier

Dès que j'ouvre les yeux je pousse le rideau et me réjouis de voir que les paysages ont changés, ici place à la neige, au froid, et à cet espèce de filtre gris et un peu triste, qui donne tout son charme au Balkans.
Quelques heures plus tard nous voilà débarqué à Sofia, capitale du pays. Nos premières impressions? 
-Il fait beau mais vraiment froid
-On vient de faire un bond de 15 ans en arrière dans le temps
-Aahhhh ouais tout est en cyrillique, on va galérer!!!! 
c'est exactement ce qu'il me fallait, un bon gros changement, je suis donc aux anges, bon, je dois avouer qu'après plus de deux heures à errer en ville à la recherche d'un hotel, ma motivation s'emousse un peu, mais dès la chambre trouvée, la motivation revient plus forte que jamais.
Nous passerons la soirée avec trois français, au programe, énooorme repas au resto (4,5 kilos de viande à 5), soirée en boite et ballade en tram dans toute la ville à 6h du matin, juste pour le fun...
Si le Sofia by night est des plus festif et vivant, on ne peut malheureusement pas en dire autant pour la journée. Ici se donner à l'un de mes activité préférée qui est errer dans une ville sans but juste pour découvrir celle-ci, n'est pas des plus interessant. En effet mise à part quelques églises et statues il y a peu à voir, et le froid mordant nous coupe l'envie de sortir de la ville.
Le deuxième jour ressemblera plus ou moins au premier, soit une journée sans vrai but, sinon tuer le temps avant de prendre le train pour rentrer en Turquie.

Le retour ne se passera malheureusement pas aussi bien que l'aller, entre les 2h30 de retard du train à Sofia (oubliez les salles d'attentes chauffées en Bulgarie), les courants d'air glacé dans la cabine, l'absence de correspondance à Istanbul, la pluie battante y rendant toute ballade impossible et la nuit de bus des plus pénible, je dois avouer que c'est avec une pointe de soulagement que je nous vois arriver à Göreme, ce matin même. 

Il me reste encore quelques jours pours faire découvrir "ma" région à mon pote Andrea, mais vu que le temps pourri semble nous avoir suivi, j'ai bien peur que mise à part du brouillard il ne voit pas grand chose. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire