vendredi 16 décembre 2011

pause hivernale


Tout d'abord je tiens à m'excuser de ce si long silence. Mais étant à l'arrêt jusqu'en mars, ma vie est devenue bien moins palpitante et j'avoue avoir eu du mal à trouver l'inspiration pour écrire plus de quelques lignes.
Cependant il s'est quand même passé plusieurs choses depuis le dernier article donc ne fuyez pas tout de suite, il y aura de la lecture...

Des paysages:


Comme je l'ai déjà dis dans d'autres articles, la Cappadocce est une région sublime qui vaut presque à elle seule le déplacement jusqu'en Turquie, et avec Chris, on ne cesse de s'émerveiller et de découvrir de nouveaux lieux plus impressionants les un que les autres.
Par moment on pourrait se croire au fin fond de l'ouest américain, alors que cinq minutes plus tôt on se trouvait en plein milieu de steppes, il y a  aussi bon nombre de fois ou l'on se croit tout simplement sur une autre planète tant le paysage est étrange. Comme je l'ai déjà souligné, je ne possède malheureusement pas le don de Tolkien pour décrire des paysages, aussi je laisserai les photos parler d'elles même, même si, par celles ci on ne peut se faire qu'une vague idée de la beauté des lieux.

Lors de nos fréquentes ballades nous avons fait de sympatiques découvertes, en effet adorant sortir des sentiers battus, nous aimons explorer cette région, tentant à chaque fois de grimper là ou personne ne va et d'accéder à des lieux méconnus des touristes. Et parfois cela paye!! Ainsi nous avons trouvé des escaliers taillés à même la "montagne", divers petites maisons abandonnées , et surtout plusieurs églises. 
Notre découverte la plus remarquable est sans aucun doutes une des église, taillée dans une falaise et accessible seulement en passant sous des rochers et en se faufilant sous une grille (chose peu aisée pour moi). Cepandant tout ces efforts en valent la peine, tant les fresques y sont incroyablement bien conservées. Même certaines fresques du musée ne peuvent être comparées à celle ci. 
Du coup, si l'on a un bon feeling avec certains clients, nous leurs proposons de leur montrer notre découverte, je dois dire qu'à la mention de lieu caché et du "par contre va falloir se salir" leurs visages s'illumine souvent, et à ce jour personne n'a été déçu par ce lieu.

                                

Des rencontres:

Forcément en travaillant dans une auberge de jeunesse on rencontre beaucoup de monde, on y croise de tout. Du cycliste, qui comme mon pote part à la découverte du monde sur son deux roues, des backpackers en tout genre, des jeunes étudiant en Turquie et voulant découvrir la région, ou tout simplement des gens en vacances. Toutes ces rencontres m'ont permis d'étoffer encore un peu mon carnet d'adresse, en effet plusieurs personnes m'ont laissés leur coordonnées et "m'attendent avec plaisir pour entendre la suite de mes aventures". Si beaucoup sont en Europe, j'en ai aussi quelques une en Australie, en Amérique du sud, aux Etats-Unis ou encore au Canada, certes certains de ces pays ne sont pas sur ma route, mais sait on jamais.
La rencontre la plus notable cependant, est celle avec un local, Hassan. C'est en pleine promenade avec un petit groupe de touriste que nous sommes tombé sur son "tea garden", niché au milieu de nulle part, construit avec quelques planches, abrité du soleil par un énorme noyer, son domaine à tout l'air d'une petite oasis pour les marcheurs que nous sommes. Il nous y accueille avec de grands sourires et de forts éclats de rire, il est tout content de pratiquer son français qu'il dit un peu rouiller mais que je trouve moi, épatant. Il ne cesse de nous amuser, nous offre des biscuits et nous fait même passé un petit test sur nos connaissances de la Cappadocce, à chaque bonne réponse le vainqueur se voit offrir un petit souvenir de la région (le genre de souvenir que certains payent deux ou trois euro). Son sourire étant contagieux nous passons là un incroyable moment.
Par la suite Chris et moi servant souvent de guide à certains clients de l'auberge, déciderons d'inclure une petite pause thé chez Hassan, à la promenade que l'on leur propose, pour la plus grande joie de ceux-ci, qui sont à chaque fois ravi de rencontrer ce turc si rieur et pratiquement polyglotte. En effet si il reste souvent volontairement un peu mystérieux sur ce qu'il faisait avant, il prend un malin plaisir à expliquer qu'il a étudié dans la meilleure université du monde et que c'est là qu'il y a tout appris, l'université de la vie, dit-il une fois de plus en riant.
Nous apprendrons plus tard qu'il était le responsable voir le propriétaire du Rock Castle d'Ushiçar, l'un des lieux touristiques de la région. Mais ce mode de vie ne lui plaisant pas il décida de tout abandonner et de s'installer dans une vallée et d'y ouvrir son petit "tea garden" afin d'y accueillir les touristes égarés.


    


La suite du voyage:

Ayant du faire un retour express en Suisse à cause de certains problèmes militaire et ayant eu la mauvaise surprise de me voir rattrapé par des factures que je pensais payées, je vois mon budget (déjà si peu conséquent à la base) se faire amputer de pas loin de 4'000fr, ce qui je l'avoue ne m'aide pas spécialement. Mes économies étant au plus bas mais ne voulant cependant pas envisager un retour en Suisse, même temporaire et mes recherches sur Facebook afin de trouver une jeune et riche héritière voulant voyager ne marchant pas je vais tenter de trouver un travail comme cuisinier à Moscou, étant la ville la plus chère au monde, les salaires pour les cuisiniers européens peuvent atteindre les 4'500 euro par mois. pour le moment étant nourri et logé et ayant un salaire. certes maigre mais suffisant, je ne devrais pas avoir à toucher à mon compte jusqu'en mars. 
Puis en mars je tenterai donc de travailler quelques mois en Russie, afin de renflouer un peu les caisses, de là je pense partir sur le lac Baikal et de poursuivre sur la Mongolie.
Autre fait notable, je suis tombé malade, après quelques jours de grosse fièvre, sans manger et voyant ma langue doubler, devenir blanche et se couvrir d'aphtes, je me décide quand même à voir un médecin, qui me trouvera une infection avancée de la langue et qui me signalera au passage que si je ne m'étais pas fais soigner j'aurai pu perdre le goût, chose qui m'aurai quand même un peu dérangé je vous l'avoue. Je souligne aussi le fait que ne mangeant rien ou presque durant plus une semaine j'ai perdu plus de cinq kilos , ce qui cela par contre ne me dérange pas.


ahhh et juste pour faire plaisir à ma petite maman j'ai décidé de me laisser pousser la barbe pendant un moment, mais bon vu ma pilosité il va me falloir un moment avant que cela ressemble à quelque chose

mercredi 12 octobre 2011

des changements, encore et toujours


Chris arrive comme prévu deux jours plus tard et, ayant perdu un pari je lui offre un souper au restaurant. On pense rester encore un ou deux jours le temps de récupérer nos cartes de crédit et de se reposer un peu.
Nous aurons nos cartes trois jours plus tard, nous sommes donc près à reprendre la route dès le lendemain, je suis partagé entre la joie de reprendre la route, et une pointe de tristesse, j'avoue que quitter mon pote ne me réjouis pas vraiment, mais nos routes vont dans des directions totalement différentes. C'est donc sans grande motivation que nous faisons nos bagages.
Le soir venu Chris ne se sent pas très bien, en effet lui qui normalement mange pratiquement deux fois plus que moi, n'a pas d'appétit et tombe à moitié de fatigue, du coup il n'est pas certain de repartir le lendemain matin, n'ayant pas le coeur de le laisser seul et malade ici et le bus que je dois prendre partant le soir, je décide d'attendre le matin pour prendre mon billet.
Chris n'allant pas mieux je décide de rester avec lui, je me vois mal le l'abandonner dans cette état. il passe encore deux autres jours avant une réelle amélioration, nous sommes donc à nouveau près au départ.
Enfin presque, depuis quelques jours une idées nous trotte dans la tête, le patron de l'auberge cherche une personne pour travailler cet hiver, en effet sa fille étant enceinte jusqu'aux oreilles ne pourra plus assurer son poste très longtemps. Après plusieurs discutions nous arrivons au conditions suivantes, si nous restons c'est minimum cinq mois. nourri logé, blanchi, avec une chambre pour les deux avec un salaire de 500tl par mois à se partager (environ 250 euro), le travail et censé être pour une personne donc on aura beaucoup de temps libre.
C'est une lourde décision que nous devons prendre, car lui comme moi ne nous voyons pas rester seul, nous devons donc décider à deux, chacun pèse donc le pour et le contre. Pour moi cela signifie mettre un grand coup de frein à mon voyage et tirer un trait sur mon projet de passer l'hiver sur une plage, par contre cela signifie aussi remonter un peu le niveau de mon compte banquaire qui se vide bien trop vite à mon gout, ne pas avoir à me stresser pour traverser la Russie et la Mongolie en raison du froid et même pouvoir profiter du printemps pour parcourir ces pays, ce qui est parait-il la plus belle saison, de plus à ce que l'on dit l'hiver en Cappadoce et d'une beauté hallucinante. Autre point positif, certains amis pensaient me rendre visite en début d'année, les vols entre la Suisse et Istanbul n'étant pas cher, ils pourront venir facilement.
Nous prenons donc encore deux jours afin de ne pas se précipiter dans notre décision. 
Nous décidons de rester, on se dit qu'une occasion pareille ne se représentera peut-être pas de si tôt et que cela sera surement une expérience de vie inoubliable.
D'instinct je prend place en cuisine et Chris à la réception, Après un ou deux jours plutôt difficile, en effet les techniques de travail turc et suisse sont quand même passablement différente, le personnel nous laisse gérer chacun notre poste à notre manière, la fille du patron qui est plus ou moins laresponsable des lieux est même très contente de tout les changements que nous avons apporté.
nous nous préparons donc à passer l'hiver ici, des habits chauds devant arriver de Suisse sous peu.

lundi 26 septembre 2011

Göreme


Devant ménager mon épaule et ayant du temps, je passe une petite semaine en compagnie des différentes personnes passant par l'auberge, d'abord un canadien voyageant seul, puis un groupe, des français, des australiens un basque (ça il y tenait) et encore plein d'autres, on passe des journées et des soirées tous ensemble, les groupe se mixant au gré des envies.

cinq ou six jours passent donc à une vitesse hallucinante et mon épaule ne me gêne plus du tout.
 un matin ou on avait prévu d'aller voir une des villes souterraines de la région j'entend un grand cri en entrant dans le salon de l'auberge, c'est Chris!!! il est déjà là!! avec deux jours d'avance!!

Les autres comprennent tout à fait que je veuille rester avec lui un moment et vu qu'il vient de se faire 70km en vélo, il est plus motivé par un après-midi piscine-sieste plutôt que tour en scooter. J'ai promis de faire à manger pour tout le monde ce soir, donc j'exploite Chris une bonne partie de l'après-midi dans la cuisine afin de préparer des plats qui plairont à tout le monde.Vu le silence règnant à table durant le repas et l'absence de reste je pense que nous nous en sommes plutôt bien sorti.

On passe encore une ou deux journées tous ensemble avant que les autres repartent en direction d'Istanbul. n'étant plus que les deux Chris et moi, attendant tout deux nos cartes de crédits respectives, décidons de partir faire quelques jours de vélo à travers la Cappadoce, avec nos tentes et un minimum de matos. 

On part donc deux jours plus tard, Chris sur Panada (son vélo) et moi sur le vélo de location le plus potable trouvé dans le coin, grandement motivé par le beau temps présageant une magnifique journée.

Les premiers kilomètres sont une montée abrupte, avec des bouts à passé 10%... les gens me connaissant bien trouveront certainement ça drôle, perso une heure de montée plus tard je riais beaucoup moins, surtout que j'avais déjà fais cette route en sens inverse en trainant péniblement ma charrette une semaine plus tôt.

La montée enfin passée et malgré le vent qui se lève et des nuages sombres couvrant le ciel on roule plutôt bien sur une bonne vingtaine de kilomètres avant que ne survienne ma première crevaison. On s'arrête en bord de route et là Chris, devenu expert en pose de rustine me répare ça en moins de cinq minutes. mais soudain le vent se fait bien plus violent et il commence à pleuvoir. Etant au milieu de nulle part, les éclairs tombant un peu partout accompagnés d'une pluie hallucinante nous pousse à avancer au plus vite jusqu'à l'abri le plus proche, après moins de 500 mètres je remarque que cette fois c'est mon pneu arrière qui est plat, ne pouvant nous arreter là je roule tant bien que mal jusqu'à une petite maison non loin, là les gens travaillant dans les champs environnants nous invitent à l'intérieur et nous offrent du thé, une fois de plus Chris s'occupe des réparations. La pluie étant passée on repart jusqu'à la ville la plus proche . On s'y arrête même pour visiter une des cités souterraines.

Bon je vais tenter de rester positif sur la fameuse cité souterraine, hum... si vous mesurez plus d'1m70 attendez vous à vous tordre dans tout les sens et à vous plier en deux tout les cinq mètres. Le lieu est chargé d'histoire et plutôt bien conservé certe mais par rapport à d'autres lieux touristiques de la région j'ai trouvé le prix un peu exagéré pour ce qu'il y a à voir. 

C'est donc un peu frustré, mais sans avoir oublié de s'acheter de quoi manger pour le souper que nous repartons, on part sur une petite route de campagne et on trouve bien vite un endroit plutôt sympa pour dormir, voyant une camionnette dans le champs nous allons demander si l'on peu y dormir, Bien-sur nous réponds le conducteur en nous offrant une bière.

La pluie ayant reprit et vu que j'avais pris du retard avec la préparation du repas c'est chacun seul dans sa tente que nous mangeons, tout en discutant et en s'insultant joyeusement, s'en suit le moment lecture, moins d'un chapitre plus tard je m'endors comme une masse.

Le matin venu ma première rencontre n'est pas Chris mais un sympatique serpent de plus d'un mètre allonger pas loin de ma tente, il y a plus sympa comme acceuil au reveil, mais bon ça met dans l'ambiance.
Après avoir rapidement plié nos affaires sous une légère bruine on repart. J'ai eu froid  toute la nuit, j'ai des courbatures partout, mais je dis rien, je prends sur moi, Chris vit ça depuis cinq mois, je vais bien pouvoir le vivre pendant 4 jours...
Après quelques kilomètres on s'arrête à un salon de thé dans un petit village, remplit d'hommes qui sont tous plus curieux les un que les autres par notre arrivée et nos vélos. Au moment de payer nos thés le patron des lieux nous dit que c'est gratuit, que ça lui fait plaisir. Ahhh ben ça change des lieux touristiques!!
On roule encore jusqu'à midi et on se trouve un petit coin sympa pour pique-niquer, là je me rend compte que mes jambes auront du mal à suivre cette allure bien longtemps, je suis raide...
On repart mais bien vite Chris se rend compte que je suis pas au top, on gravit un colline à une vitesse ridicule, on continue mais je suis à bout, Chris a pas loin de 9'000km dans les jambes, il est encore tout frais, moi je commence à peiner au plat... Du coup il me propose de rentrer, aller au village le plus proche et prendre un bus pour rentrer, avec je l'avoue un peu de soulagement malgré la deception j'accepte. Le village le plus proche est à 6km. Mais ça sera 6km de montée, c'est dur mais je pousse sur mes jambes malgré la douleur aux genoux, on entre dans le village, mais ça monte encore et encore.
Enfin arrivé à la station de bus on tente de se renseigner sur les horaires de bus, ce qui est presque une aventure en soit. Au final il en ressort que le seul bus pouvant embarquer des vélos passe vers 17h, il est 15h... du coup vu le nombre de minibus et de camionnette on tente le stop au bout du village, après une heure et demi Chris décide de continuer en vélo, on est tout les deux un peu mal à l'aise, moi d'abandonner notre petit trip, lui de me laisser au bord de la route, mais je suis vraiment raide et lui ne peut pas se permettre ce genre de dépense.
Après une bonne dizaine de minutes de négociation je parviens à convaincre le chauffeur du minibus de me prendre avec mon vélo, départ pour Anksaray, de là je devrai prendre un autre bus pour Göreme. Une fois arrivé à Anksaray je galère un peu pour trouver un bus, finalement j'en trouve un qui part à 19h pour Nevsehir, donc à un peu plus de dix km de Göreme, je prends ce bus faute de mieux. Il fait déjà nuit quand on part, du coup j'espère vraiment trouver un bus pour Göreme en arrivant. Après trois quarts d'heure à attendre à l'arrêt de bus avec un jeune turc attendant le même bus, on se rend à l'évidence que ça sera pas pour ce soir. Du coup je fixe ma frontale et je pars en vélo.
Les six premiers kilomètres sont en montée ou en faux plat, super, je suis crevé mais vraiment motivé à rentré, du coup je parle tout seul et m'encourage tout en soufflant comme un boeuf, ça y est, j'y suis presque!! Il ne me reste plus que la descente, cette fameuse route qui m'a tant fait suer à mon arrivée à Göreme ainsi qu'à notre premier jour à vélo. Mais cette fois je suis en haut et à vélo, du coup j'enfile mes écouteurs, choisi une chanson bien motivante et entame ce qui restera comme une des meilleures descente à vélo de ma vie. Je n'y vois presque rien avec ma frontale (la route n'étant bien entendu pas éclairée) et je prends très vite de la vitesse , mais la fatigue, l'adrénaline et la musique l'emportent sur la prudence, c'est donc à fond que je continue!! Ahh je viens de dépasser une voiture, et encore une autre!! c'est le pied!!! Là, il y en a deux qui se suivent!! ça va être génial!! je commence à dépasser et AHHHHH une voiture qui monte sans phares!!! hum.... bon, on va se calmer un peu quand même je crois...
c'est donc recouvert de boue (oui car mon vélo n'avait pas de pare-boue) totalement frigorifié et courbaturé, mais un sourire jusqu'aux oreilles que j'arrive à l'auberge.
le jour suivant je repose mon pauvre petit corps qui a quand même bien souffert et je fini enfin mes cartes postales. J'en profite aussi pour collecter des infos et des tuyaux pour ma prochine destination, la Russie!!! ehhh oui changement de programme!!!

mercredi 14 septembre 2011

plein la vue


Et voilà, après plus d'une semaine passé à Istanbul j'éprouve le besoin de bouger un peu de voir autre chose, et j'ai une idée derrière la tête, je veux prendre un train jusqu'à la ville de Konya et de là je veux traverser la région de la Cappadoce pour aller jusqu'à la ville de Trabzon, ville depuis laquelle il est très facile d'obtenir son visa dans la journée que cela soit pour la Russie ou pour l'Iran.
Histoire de profiter un peu des paysages et de vraiment pouvoir entrer en contact avec la population locale et sortir un peu des sentiers battus, je décide de voyager de manière plus lente, et si je le peux par mes propres moyens, du coup deux solutions s'offrent à moi, soit le vélo, soit mes pieds... Vu le prix du materiel necéssaire pour le vélo je décide de voyager à pied, mais afin d'éviter de devoir tout porter je trouve quelqu'un d'accord de me fabriquer une sorte de charette que je puisse tirer, je lui apporte quelques photos tirées d'internet en lui indiquant certaines modifications que je souhaite, il me dit que dans deux jours tout sera prêt, parfait.
deux jours plus tard je reçois un mail m'informant que ça ne serait pas prêt et qu'il me fallait repasser le lendemain, mon sac étant lui prêt depuis un moment, je suis vraiment impatient, en effet j'ai envie de bouger, je passe donc le lendemain et là, on me dit de repasser,  le lendemain, encore.... Bon en même temps je n'ai pas trop le choix, du coup je m'en vais avec la promesse que "demain à 13h tu peux partir tout sera prêt".
Et donc en arrivant le lendemain vers 14h (oui je sentais le truc arriver) je me vois obligé d'aider le type à finir ma charette, qui au final n'est pas vraiment celle que je voulais, en effet je lui avais demandé deux roues pour plus de stabilité mais aussi pour plus de portance, pourtant il n'y en a qu'une, selon lui cela sera plus maniable surtout en terrain accidenté, en même temps avec une ou deux roues de BMX je pense pouvoir passer un peu partout, mais bon. 
Il m'informe aussi que je devrai le peindre moi même et fixer les poignées ensuite à moins que je ne veuille repasser le lendemain et lui laisser le faire. Je le finirai donc plus tard. Je le vois grimacer un peu quand je pose tout mon matériel dessus.
"ahhh il y a tout ça, je pensais qu'il n'y aurai qu'une vingtaine de kilos..."

hum.... oui je pars tout seul à pied au milieu de la Turquie, je prévois de devoir rester seul pendant plusieurs jours sans accès à de la nourriture ou à de l'eau mais je pensais partir sans équipement..... enfin bref

Le train étant complet je suis obligé de prendre un bus de nuit pour rejoindre Konya, je pars donc d'Istanbul vers 21h....

LE TREK:

JOUR 1, 10 septembre Konya : début difficile

étant grand j'ai toujours un mal fou à trouver une position confortable pour dormir dans les bus, du coup ce n'est que vers 4h30 que je m'endors, mais malheureusement pour moi, une n'est pas coutume, le bus arrive en avance, deux heures en avance!!! donc à 5h30... du coup je n'aurai dormi qu'une heure, cherchant un endroit ou dormir dans la gare routière de Konya je remarque que le jour pointe son nez, Bahhh tant pis je dormirai plus tard.
je pars donc tout motivé, bien qu'un peu fatigué, sur les routes de Turquie, seul comme un grand, prêt pour la grande aventure. Sortir de la ville n'est pas vraiment aisé, je suis sur une route principale qui ressemble fortement à une autoroute, du coup je dois passer quelques carrefours et embranchements en courant tant le trafic est déjà dense, ce qui, avec ma charette, n'est pas des plus facile.
Une fois sorti de la ville ça va mieux, je dois m'arrêter tout les 500m afin de regler le système qui relie la charette à mon sac à dos, soit en gros deux bout de ficelle et deux crochets, j'en profite aussi pour me fabriquer à l'aide de carton et de scotch des poignées de fortunes, histoire de protéger un peu mes petites mains. Deplus le fait de n'avoir qu'une seule roue et très fatiguant, je dois en permanence faire balancier, je le savais!!!
Après environ cinq kilomètres le premier pépin arrive, la plaque qui servait de plateau afin de retenir le sac et de ce fait, mettait la majeur partie du poids sur la roue, explose à moitié, les soudures ont lachés, la plaque et tordue et totalement irrécupérable. Je fixe donc le matériel d'une autre manière, et je continue.
Quelques kilomètres plus loin une des deux barres principale se tord, je m'arrête et la redresse, et de ce fait je remarque que l'autre est aussi complétement voilée. je repars
Encore quelques kilomètres et cette fois c'est un des axe tenant la roue qui cède, soudure explosée... 


les 1000km qui m'attendent risque d'être long, très long...
au moment ou je commence à fixer tout mon matériel sur mon dos une voiture s'arrête et un mec m'invite à monter, avec joie, je lui obéis. Il me propose de me pousser jusqu'à un garage dans sa ville, bien-sur j'accepte. après moins de 5 minutes mes paupières se ferment, je suis crevé, il rigole en me disant que je peux dormir, je lui affirme que c'est bon, que je veux profiter du paysage. Quand je me réveille une heure plus tard il est mort de rire, mais me rassure ce que j'ai loupé, c'est juste une route droite avec rien autour... bon ben pas trop grave alors...
Au garage un des employé m'aide à redresser les barres et ressoude certaines parties, me voilà donc de retour sur les routes, j'ai mal partout et je suis fatigué mais je suis motivé donc j'avance bien, même si je dois m'arrêter souvent, en effet j'ai changé de technique, je porte maintenant mon gros sac sur le dos, et même si je l'ai considérablement allegé, il reste assez lourd et les cordes tendues depuis la charette n'aident pas.
après environ cinq km j'arrive dans le petit village d'Uçhisar qui n'est pas loin du village de Göreme que je souhaite atteindre ce soir, mais je dois y faire une halte, je suis à bout de force, j'ai une grosse douleur dans l'épaule gauche, et mon dos est vraiment pas au top non plus. je mange quelques biscuits (première nourriture engloutie aujourd'hui) bois un peu d'eau, enfile mon sac, serre les dents et repars.
J'arrive au bout du village et je découvre ce qui m'attends, une descente à 10%... l'inconvénient pour les voyageurs à pied c'est que contrairement au cyclistes, les descente ne nous font pas plaisir, je serre donc un peu plus les sangles de mon sac et j'entame ce qui seront mes derniers kilomètres du jour, la descente bien que douloureuse est vraiment superbe, du coup je photographie sans cesse.
Arrivé sur les hauteurs de Göreme je trouve un petit camping possédant une piscine, un luxe que je m'autorise sans hésiter. ma tente plantée je m'empresse d'aller plonger dans les eaux fraiches mais Ô combien agréable de cette fameuse piscine, là j'entame un discussion avec un couple d'allemand fort sympatique qui finiront même par m'inviter à manger. Vers 22h je tombe de sommeil et vais donc rejoindre les doux bras de Morphée.

JOUR 2 11 septembre Göreme: récuperation et balade à vélo

Afin de récuperer un peu je m'autorise une petite journée pour visiter sans affaires la région qui est sublime, je suis en plein Cappadoce et le village de Göreme est juste à couper le souffle, un peu trop touristique certe, mais magnifique. J'ai encore quelques douleurs au bras gauche et aux jambes du coup je me loue un vélo pour explorer plus facilement le coin et je profite même pour appeler chez moi, après un essai infructueux ce matin j'arrive à avoir mon père, qui est seul à la maison malheureusement, on passe plus d'une demi heure à parler de mon voyage et de mes galères mais aussi de tout et de rien, ça faisait plus d'un mois que je n'avais pas entendu de voix familière. 
Le soir venu je me prépare déjà pour le lendemain, et prévois dans un premier temps de me rendre à Zelve et depuis là je verrai bien

JOUR 3 12 septembre Göreme: sueur, douleur mais bonheur

Je pars un peu plus tard que prévu, en effet voulant vite consulter mes mails je n'ai pas pu résister à la sale habitude de "vite" me connecter à Facebook... c'est donc 1h30 plus tard que je range mon netbook, avec cependant une nouvelle réjoussante, Chris, mon pote cycliste, arrive dans une petite semaine, donc je change mes plans et prévois de faire une boucle dans le Cappadoce et de revenir ici pour attendre son arrivée.
Il fait vraiment chaud quand je commence à marcher mais je n'y fais pas attention, mes écouteurs dans les oreilles je me laisse bercer par la musique tout en dévorant des yeux le paysages hallucinant qui m'entoure, on se croirait en Utah ou encore au Nouveau Mexique, environ deux kilomètres après le village deux voitures de police s'arrêtent juste devant moi et tout le monde en sort armes au poing, je ne comprend rien à ce que l'un des policier me dit, mais j'avoue que je flippe un peu. Je finis par comprendre on me dit "welcome in Turkey" ahhhh... quelques photos plus tard ils s'en vont tout content et moi je reprends ma route un peu surpris je l'avoue...
Les kilomètres défilent à une lenteur extreme, normal je suis à pied, mais le paysage reste superbe, seule ombre au tableau mon bras gauche me fait de plus en plus mal. Allez plus que deux km !!!
j'arrive enfin au parc naturel de la vallée non loin de Zelve, là je pose toutes mes affaires devant le premier "salon de thé" venu et je m'y installe pour récupérer un peu. J'en profite également pour demander à la femme qui me sert si il y a un camping dans les environs, là elle s'en va presque en courant... bon ben j'ai peut-être dis une connerie.... elle revient néanmoins avec une autre femme plus jeune qui m'indique en anglais que si je veux je peux dormir dans l'espèce de cabane qui sert de salon de thé au fond de la terrasse... C'est ça l'hospitalité turc, je demande un renseignement et on m'offre un logement... et certains se demandent encore pourquoi je voyage...
Je pose donc toutes mes affaires dans la petite cabane, je m'arme de mon appareil photo et je pars visiter la vallée après avoir remercier mille fois ma bienfaitrice
Je ne pourrai pas décrire la splendeur des trois petites vallées que j'ai découvert, les photo qui ne tarderont pas à arriver parleront d'elles même.
je passe ensuite la soirée couché tranquillement dans ma petite cabane tout en essayant de me masser un peu l'épaule dont la douleur ne veut pas disparaìtre.

JOUR 4, 13 septembre: un douloureux abandon

M'étant couché tot je me lève aux aurores, et bien que ma douleur au bras ne se soit pas attenuée je prends la route dès 7h, il fait frais, mais ce n'est pas déplaisant, j'ai même la chance d'arriver en plein décollage des fameuses mongolfière survolant la Cappadoce que j'aurai voulu essayer, mais le prix faramineux (entre 160 et 250euro pour une heure de vol) m'en a dissuadé. 
Je me dirige donc en direction d'Avanos, ou peut-être d'Ugrüp je ne l'ai pas encore decidé. La douleur se fait de plus en plus forte, mais cinq ans de football américain m'ont appris à ne pas prêter attention à la douleur et à ne pas écouter son corps, ce qui nous permet de dépasser nos limites. Devant moi se dresse une petite colline, je resserre encore un peu les sangles de mon sac, serre les dents et pousse sur mes jambes, plus que 200 mètres...150.....120.....110... et CLAC!!!!!!! une douleur subite éclate dans mon bras, j'ai l'épaule en feu et je ne peux plus lever le bras, encore moins soulever quelque chose... 
J'ai maintenant le choix, soit je retourne à Göreme, à environ 10km mais je pense avoir vu deux ou trois raccourcis, soit partir sur Avanos mais je devrai commencer par une montée et je ne sais pas ce que le reste de la route me réserve, je joue donc la carte de la prudence et repars pour Göreme.
Je prends deux anti-douleur qui forcément étaient cachés au fond de mon sac, je réussi tant bien que mal à faire tenir ma charette en repartissant tout le poids sur mon dos et fait en sorte de pouvoir la diriger que d'une seul main, mon bras gauche posé sur l'autre barre. Pour me motiver un peu je change radicalement de style musical, et passe des tranquilles Bob Dylan et Johnny Cash à des groupes nettement plus motivants et un peu plus punk.
Il m'a fallu plus de 3h30 pour pacourrir plus ou moins neuf kilomètres, il m'a pourtant semblé que ce fut l'une des plus longues marche de ma vie...
Arrivé à Göreme je vais directement à la "clinique", là une doctoresse ou du moins la personne la plus qualifiée en soin m'explique ce que j'ai. alors je ne suis pas sur, vu qu'elle tentait de traduire du turc certain nom mais en gros, j'ai une petite déchirure à un muscle de l'épaule et un élongation du triceps... c'est du moins ce que j'ai compris. elle me conseille du repos pendant au moins une semaine... penser positif, ça me permettra d'attendre Chris.
Du coup je me suis trouvé une petite auberge sympa avec piscine et jardin, parfaite pour récupérer

Cette blessure signifie très certainement la fin de mon trek à pied, en effet n'étant pas prêt que ce soit autant d'un point de vue matériel que physique, je vais devoir changer me plans. mais bien que très courte et douloureuse cette experience fut géniale et je sais que je referai un essai bientôt, un peu mieux préparé cette fois.



mardi 30 août 2011

premiers pas en Turquie






JOUR 1, 27 août : départ pour la Turquie, une heureuse rencontre


Et voilà, mon aventure en Grece sera terminée dans quelques heures, je dois juste prendre un train pour Thessalonique, et de la mon guide du routard m'indique un super train de nuit m'amenant directement au coeur d'Istanbul.


c'est donc tout motive que je quitte Athenes, et embarque pour Thessalonique, après plus ou moins cinq heures de voyage, dans un décors vraiment magnifique, passant de montagnes sauvages à des étendues verdoyantes, j'arrive a destination. je me dirige donc tout content vers le guichet "international", la on me dit d'aller au guichet d'information, je m'y rends, "allez au guichet international"... mouais... bon j'y retourne, "non on a pas de train allez au guichet information!!"


hum, ils sont vraiment sympa dans le coin...


je retourne donc encore une fois au guichet d'infos, et la on me fait comprendre qu'il n'y a pas de train... rester calme, surtout rester calme...


on m'indique que je peux prendre un car (qui bien entendu me coûtera le double du prix du train) pour Istanbul, c'est donc mon billet en poche que je me promène un peu dans la ville afin de tuer les dix heures qu'il me reste a attendre...
Il est pas loin de 21h quand, assis sur une terrasse, buvant une petite biere devant un match de foot, je vois passer un grand mec ressemblant un peu a Kurt Cobain, avec un gros sac a dos et un petit flyers en main, reconnaissant le flyers de la compagnie de bus je lui indique donc comment se rendre sur place. en partant il me dit que si il a le temps, il reviendra s'en boire une avec moi.
Une heure plus tard le voila de retour et nous nous racontons donc nos projets, nos expériences et remarquons bien vite que pour un temps, nos routes seront les mêmes. après une jolie petite série de bières, nous voila dans le car, et enfin on démarre!!


La nuit fut plus que troublée, entre les vibrations violentes du car et les nombreux contrôles a la frontière (sortir du car toute les 5 minutes). Mais au matin nous voila a Istanbul!!!

JOUR 2 et 3, 28 et 29 août, Istanbul: des moments magiques

Istanbul, ville la plus importante de Turquie, anciennement appelée Byzance ou encore Constantinople, ville de couleurs et de saveurs, ville qui ne dort jamais, frontière entre l'Europe et l'Asie, porte de l'Orient.
autant dire que j'avais quelques attentes vis-a-vis de cette ville. et si je fut quelque peu déçu par Athenes, je fut directement séduit par Istanbul.
De plus, pour une fois je ne suis pas seul, ayant un bon feeling, Remy, mon nouveau pote hollandais rencontre la veille et moi décidons de rester ensemble quelques jours.
on se promène donc avec tout notre équipement sur le dos, et on s'émerveille de la richesse de cette ville, premier arrêt, on en profite pour tester un des fameux kebabs turc, un régal... après une autre heure de marche et d'errance, on trouve une auberge de jeunesse, il est vrai sans charme, mais bien située, confortable et surtout pas trop cher.
L'un des points ou l'on s'entend le mieux avec Remy, c'est que nous aimons nous promener sans but dans les rues de la ville, juste se perdre un peu et découvrir un Istanbul moins touristique, tester la nourriture locale et juste prendre notre temps.
Sandwichs au poisson grille fait sur un bateau, jus de fruits presse devant soit, pâtisseries délicieuses, kebap savoureux, Ayran rafraîchissant (mélange de yogourt, eau et sel, a boire n'importe quand), épis de mais grilles, glaces faites de façon spectaculaire autant dire que l'on se fait vraiment plaisir avec la nourriture qui est excellente et vraiment pas cher.
le soir venu on propose a un chilien logeant a l'auberge de nous accompagner pour manger et sortir un peu, une française se joint a nous, on trouve un petit restaurant sympa, avec buffet, inutile de préciser qu'une fois de plus ce fut un régal.
après ça nous décidions de nous promener un peu entre les différents groupes de musique jouant dans la rue, un peu plus tard on trouve même une terrasse donnant sur tout Istanbul, avec un groupe de musique locale, pipe à eau et verres de thés sont de rigueur, c'est juste parfait
c'est vraiment pour ce genre de moments que je voyage, rencontrer de nouvelles personnes dans de nouveaux lieux, partager des moments magiques, je regrette juste de ne pas pouvoir partager ceux-ci avec des personnes que je connais depuis des années, mais les amis de voyage c'est sympa aussi.
on finira la soirée a boire quelque bière sur le toit de l'auberge avant de sortir prendre un petit raki et de finalement aller dormir.
Le lendemain, la française étant partie, c'est tout les trois que nous partons découvrir d'autres surprises stambouliotes.
On embarque sur un ferry pour rejoindre la partie asiatique de la ville, la traversée est vraiment magnifique, pour les locaux c'est comme prendre un bus ou un métro, pour les étrangers que nous sommes, c'est une nouvelle aventure qui s'annonce.
après quelques heures de ballade et un billet de train a destination de l'Iran pour Remy, on retourne sur "notre" rive. Une petite balade dans un parc, un petit kebap accompagne d'ayran, un nouveau bracelet souvenir pour moi et un ou deux nouvelles chemises pour les autres et voila que notre ami chilien doit déjà aller prendre son avion.
Un peu plus tard dans la soirée Remy et moi étant en quête de musique et peut-être d'une petite bière ou deux , nous trouvons un sympatique petit pub irlandais ou un jeune chanteur guitariste met l'ambiance. après deux bonnes heures on décide de quand même voir autre chose et l'on repasse vite a l'auberge poser quelques affaires, la une française se joint a nous et un peu plus loin nous trouvons un petit bar sur le toit d'un immeuble, ambiance house et disco, parfaite pour faire la fête. a la fermeture nous croisons un couple de français qui accepte volontiers de venir partager sur le toit de notre auberge la pastèque que j'avais achète l'après midi. a force de discuter de nos voyages respectifs et de tout et de rien on remarque pas le temps qui passe,  et c'est le soleil en se levant qui nous fait nous rendre compte qu'il est pas loin de sept heure du mat...

JOUR 4, 30 août Istanbul : hésitations et séparation

Voila déjà le dernier jour a Istanbul de Remy, en effet son train part ce soir, on en profite donc pour faire ce que l'on fait le mieux, ce promener comme deux glands dans les rues en parlant en discutant, a la découverte de la ville
je suis encore totalement incertain sur le déroulement de la suite de mon voyage, j'hésite entre:
-suivre la même route que Remy d'ici quelques semaines, et le rejoindre en Iran, son projet a lui est d'aller au Nepal, et donc de passer par le Pakistan et l'Inde.
-rejoindre Remy en Iran, puis suivre un autre itinéraire, remonter  jusqu'au Kazakhstan en passant par le Turkmenistan et l'Uzbekistan
- ou encore remonter directement sur la Russie (après un petit séjour en Turquie) afin de prendre le transsibérien.
autant dire que le choix n'est pas facile...
quoi de mieux que de laisser le hasard en décider? je vais donc régler ça à pile ou face. Pile je pars pour la Russie, face je vais en Iran (et choisirai sur place la suite de mon itinéraire).
la pièce s'élève, je la rattrape.......... c'est face!!! ça sera donc l'Iran!!!
enfin a condition de pouvoir avoir un visa dans des délais raisonnables.
Au moment de notre séparation nous savons donc que nos routes se recroiseront tot ou tard lors de notre voyage et nous nous rejouissons deja de pouvoir nous raconter nos experiences vecuent durant les quelques semaines ou mois nous ayant separes.
ma mission du lendemain sera donc d'essayer d'avoir un visa, de faire encore quelques photos, et surtout de rencontrer un suisse voyageant aussi autour du monde et etant actuellement a Istanbul... je m'en rejouis deja!!!
je pense passer encore deux jours ici avant de visiter un peu le pays, mais bon, Istanbul est un peu le Disneyland du backpakers, ville parfaite pour en finir avec l'Europe

vendredi 26 août 2011

changement de plan


JOUR 1, 22 août: et c'est repartiiiii!!!

Après avoir passé une petite journée tranquille à la plage et à me promener dans Parga je décide d'avancer un peu. Vu la chaleur, et n'ayant pas envie de devoir changer de T-shirt cinq fois par jour, je modifie un peu certain de ceux-ci, et hop plus de manches!! J'enfile donc mon débardeur homemade, qui je l'avoue est beaucoup plus utile d'esthétique, et je repars pour l'aventure!!
enfin pas pour longtemps, le mec de l'hôtel (qui a mon passeport) n'a pas l'air très matinal, du coup c'est a grands regrets que je dis au revoir au bus de 10h30. Bon, il est pas loin de midi, j'ai enfin mon passeport, mais le prochain bus étant a 14h30 et n'ayant pas la motive de rester sur une terrasse pendant des heures je traverse le village et me trouve un coin qui m'a l'air pas trop mal pour tenter le stop.
Alors sachez une chose sur le top en Grece, il faut être patient, très patient... 
A mon avis ils ne doivent pas être fan des grands mecs tatoués...
enfin quoi qu'il en soit, si un jour vous devez faire du stop en Grece
armez vous de:
-patience
-crème solaire
-motivation
et ça devrait le faire...
bon... reprenons... Alors ou j'en étais moi? ahh oui le stop a Parga... Alors, après plus ou moins deux heures d'attente une voiture s'arrete, c'est un type d'une soixantaine d'années qui a l'air fort sympathique. Tellement sympa qu'il me propose de me montrer quelques coins sympa, ce que bien sur j'accepte. Il me montre pas mal de jolie petite criques, et m'emmène jusque chez lui ou il me propose d'aller me baigner dans la mer.
après une petite trempette bien sympathique il me conduit a la station de bus de Preveza, de la je prend un bus pour Leucade et de la bas un autre pour Nydri, d'où je dois prendre un ferry demain matin.
Après avoir enfin trouve une chambre pas trop chère (25 euro quand même) je pars me renseigner pour mon ferry demain matin... et j'apprends assez vite qu'il n'y a pas de ferry partant de Nydri... merci le guide du routard.... donc je devrai prendre un bus demain matin pour rejoindre Vassiliki, pour prendre mon ferry pour reprendre un bus pour une autre ville... Youhouuuuu mais ça s'annonce passionnant!!!

JOUR 2, 23 août: nouvelle résolution

Je me lève tôt, comme d'habitude, mais malheureusement juste pas assez tôt pour prendre le bus qui me passe sous le nez, a voir, un mec d'1m90 qui crie et qui secoue les bras dans tout les sens ça n'interpelle pas un chauffeur de bus ici...
bon ben, je tente le stop... musique a fond dans les oreilles, je ne vois pas le temps passe et je m'autorise même parfois des petits pas de danse au bord de la route, ben ouais ça détend... deux heures plus tard (ce qui est généralement le temps d'attente pour le stop en Grece) un couple de Danois s'arrête et me prend jusqu'à Vassiliki, de la, quelques heures plus tard j'embarque sur un ferry qui m'emmène a Fiskardo, un superbe petit village de pécheurs sur l'île de Cephalonie.
Bémol, il n'y a pas de bus... je me pose donc au bord de la route une nouvelle fois et je tend mon petit pouce, seuls réconforts, je suis a l'ombre et pour une fois je peux tendre le bras gauche (on dirait pas, mais ça fatigue vite les bras). Comme d'hab j'attends quelques heures, et cette fois c'est un trio de jeunes qui s'arrête, ils vont à la capitale de l'île, ce qui est bien plus loin que ce que je pensais, mais bon je me suis déjà fais avoir une fois, j'embarque!! En chemin on s'arrête deux ou trois fois histoire de faire quelques photos du superbe paysage. Ils s'appellent Costa, Maria-Angela et Marina (elle est quatrième grecque au levé de poids et sixième au lance de javelot) et ils sont vraiment bien sympa, je dois dire que quand ils m'ont posés au centre ville j'ai eu un petit regret, je serai bien resté avec eux...
bon il est 16h, j'ai encore le temps de prendre un bus... comment ça il n'y a plus de bus??!!?? euhhh ouais mais non... ahhh si il reste un bus qui va a Lassi!! c'est partiiiiii!!! je sais pas ou c'est mais pas grave!!
alors si jamais, Lassi c'est la plage d'Argostoli (la capitale de l'île)... donc je reprend le bus pour le centre... Et la j'avoue que je commence a en avoir un peu marre de glander au bords des routes pendant des heures et de ne, au final, absolument pas profiter du pays (qui est magnifique). Car m'étant fixe un pseudo budget, je remarque que le logement me coûte tellement cher que je ne mange que du pain et des tomates, le but de ce voyage étant plus de profiter que de durer, je prend une décision.
Au lieu de rester en Grece 3-4 semaines comme prevu, je n'y resterai que 2 semaines, mais j'eleverai mon budget, histoire de pouvoir tester au moins un ou deux restos.
une bonne douche et quelques morceaux de punkrock plus tard, je me promene tout frais et tout content dans la ville, cherchant a me renseigner sur les horaires de bus pour le lendemain.

JOUR 3, 24 aout: de nouveaux projets

Apres un copieux petit dej (ehh oui mon nouveau budget m'autorise a me faire plaisir le matin) je prends le bus pour le petit village de Sami, de l'autre cote de l'ile. Mes parents et des amis a eux y ayant passe d'exellentes vacances je ne prends pas trop de risque quand au choix de ma destination.
j'arrive donc apres un court trajet en car dans un joli petit village en bord de mer, il est encore assez tot et j'en profite donc pour vite trouver une chambre et me depeche de rejoindre une des plages presque desertes...
Je passe un apres-midi plus que tranquille, ce qui me fait un bien fou. J'en profite pour me balader, comme je le fait dans chaque port, entre les voiliers... et c'est la que me vient une idee... et si je continuais mon voyage en bateau... j'avais bien entendu prévu de faire quelques trajets en bateau pour passer d'un pays (ou contient) a l'autre, mais je pensais faire l'essentiel du voyage par les terres. Mais vu qu'a chaque fois que je vois un voilier, mon seul souhait et de monter a bord pour traverser un océan je me dois d'essayer.
Même si je dois totalement changer mon parcours, c'est pas grave. Au final, le but de mon voyage est de rejoindre la Polynesie en ayant vu le monde, peu importe par quel pays je passe. Oui bien sur il y a certains pays que je souhaite vraiment voir, mais je pourrai toujours le faire plus tard, ou en bateau.
Afin de tenter ma chance au plus vite sur un des sites internet de bateau-stop, je me prépare a rejoindre Athenes des demain.

JOUR 4 et 5, 25 et 26 aout : Athenes, un sacre bordel...

Apres une traversee en ferry de trois heures et un voyage en car de la meme duree, me voici debarque a Athenes,la capitale, ville millenaire,, berceau de la civilisation greque, ville remplie de sites archéologiques et de superbes temples et musees...
Alors autant dire que mes premieres impressions n'ont pas ete celle auquelle je m'attendais... chaleur etouffante, puanteur, pollution, tags et regards haineux... ahhh oui je suis dans une grande ville... je saute dans un bus sur lequel je pense avoir lu le nom du quartier ou je veux trouver une auberge (pas evident vu que je ne lis pas le grec) et la miracle, je ne me suis pas trompe!!!
je me promene donc un peu au hasard, tentant de dechiffrer le nom des rues mon guide du routard en main (certaines sont traduites en anglais, d'autres non... enjoy) et tentant surtout de ne pas me faire shooter...
car il faut savoir qu'en Grece, et surtout dans les grandes villes, etre pieton, et surtout traverser les rues, est un sport a part entiere!! un feu vert pour vous ne veut pas dire que vous etes en securite, juste que, normalement, moins de voitures passeront a ce moment. Pour le petit suisse que je suis, et qui a l'habitude de voir toutes les voitures s'arreter des qu'un pieton pose le pied sur la route ca fait un sacre changement...
Une fois mon auberge de jeunesse trouvee, je me balade un peu dans la ville, tout en me prenant pour un toreador a chaque fois que je traverse une rue. on m'a deconseille de trop trainer seul dans le quartier le soir car il y a plein de de toxico et de prostituees pas net ... ahh... bahhh pas grave j'avais les memes a Vevey...
Mais bon, vu que je veux eviter au maximum la masse de touristes demain je me couche pas trop tard afin d'etre debout aux aurores...
8h30... aux aurores tu parles ouais... bon pas grave, une ptite douche et go depart!!! direction l'acropole, et vu qu'il fait beau et que j'ai le temps, j'irai a pied!!
je commence a prendre le rythme, et traverser devient plus un jeu qu'un sport, du coup c'est sympa. Je commence donc ma visite des lieux "touristiques" de la ville, et je suis tout seul!! c'est genial!!!!
Le suivant parcontre, etant l'acropole, je rigole moins, je suis pris dans un flot de touristes assez hallucinant... heureusement je suis grand, et je me fraye donc facilement un chemin... apres avoir fais quelques photos, et m'etre balade un peu je change assez vite de site,  il y a vraiment trop de monde ici...
ce n'est pas que je n'aime pas la foule, mais c'est juste que je n'aime pas ce genre de foule, je me considere  (peut-etre a tord) pas comme un touriste, mais plus comme un voyageur, j'essaye de m'adapter a un lieu, pas d'adapter le lieu... Pas comme ce troupeau de veau qui m'entoure... et d'ailleurs on remarque assez vite la difference. on voit tout de suite au regard de certaines personnes que je ne suis pas le seul a mepriser ce genre de visiteurs...
enfin bon... ma visite terminee je erre encore un peu dans la ville en passant par d'autres sites, ou encore par le musee d'archeologie et je rentre finalement a l'auberge, histoire de me renseigner sur la meilleure facon de me rendre a ma prochaine destination, Istanbul!!!

J'en profite egalement pour faire un petit bilan de cette semaine en Grece.
Alors, la Grece est un pays magnifique, mais je le crains un pays qui n'est pas ideal pour les voyageurs solitaires. en effet, entre le prix du logement , la quasi impossibilite de creer des contacts avec les locaux (c'est pas faute d'avoir essaye), et la dificulte a avancer rapidement sans moyen de transport personnel. Je conseille plutot ce pays aux personnes voyagant en couple, car il y a vraiment des lieux idylliques, ou alors en groupe car il y a moyen de faire la fete. C'est donc sans regret que je m'apprete a quitter ce pays qui m'a je dois l'avouer un brin decu. Un brin decu certe, mais qui m'a aussi permi d'avoir un oeil nouveau sur plusieurs aspects de mon voyage, qu'ils soient positif ou negatif, et qui m'a endurci un peu, autant physiquement que mentalement.






si je ne me fais pas écraser d'ici la, je vous dis a bientôt, depuis Istanbul normalement

samedi 20 août 2011

la Grece c'est beau, mais c'est chaud


JOUR 1, 18 août Saranda: soif d'aventure
cela fait que deux jours que je suis ici mais je me sent déjà comme chez moi, cette auberge, le Hairy lemon ainsi que son personnel sont comme une sorte de nouveau foyer, et j'avoue que cela n'est pas dérangeant. J'occupe la même chambre qu'une famille de français fort sympathique et je me suis très vite lié d'amitié avec un autre français de passage. cela fait du bien de pouvoir parler un peu sa propre langue. Je suis ici un peu comme dans un petit cocon douillet, mais j'ai soif de découverte et déjà l'envie de reprendre la route m'assaille... Le poste qu' Annette, la propriétaire de l'auberge, m'avait proposé serait disponible, mais d'ici une semaine, et j'ai un peu peur de trop m'attacher a cet endroit. C'est donc décidé, demain je pars pour la Grece...

JOUR 2 19 août : début difficile en Grece
Et voila, me voila de retour sur les routes... après une soirée plutôt arrosée (en effet les filles travaillant a l'auberge et moi sommes reste sur le balcon jusqu'à tard dans la nuit) je fais mes au revoir au genialissime personnel de cette auberge et me lance en quête du bateau devant me faire passer en Grece. Voulant varier un peu j'ai choisi de prendre un ferry jusqu'à l'île de Corfu, île sur laquelle je souhaite passer un jour ou deux.
malheureusement des mon arrivée je comprends qu'il ne sera vraiment pas facile voir impossible de loger sur l'île même tant les dernières chambres restantes sont chères. et donc après un petit repas en terrasse je décide de regagner le continent avec un autre ferry, celui ci m'emmenant a Igoumenitsa, en Grece.
Arrive a terre je décide de suivre les conseils du guide du routard et souhaite donc me rendre par la "jolie route côtière" a Sivota, un petit village semble-t-il charmant a quelques kilomètres. Pour cela je décide de faire du stop, les bus longeant la cote a voir inexistant, mais ne sentant pas la chance de mon cote je m'achète quelques provisions en cas de nuit en extérieur.
Après moins de 5 minutes une voiture s'arrête déjà!!! waouhh la chance revient!!!! c'est un anglais, il va 80 kilomètres plus loin et accepte de me prendre. en route nous discutons longuement, il s'appelle Garry et pour le moment il voyage en bateau, mais va le vendre dans 2 semaines pour retourner voir sa fille et son petit-fils. Il me propose de continuer avec lui jusqu'à chez lui, et me propose même de m'héberger. Mais forcement, vu que dans chaque nouveau pays je fais des choix stupide, et écoutant le guide du routard plutôt que mon instinct, je refuse poliment en lui disant que je souhaite vraiment visiter Sivota. quelques kilomètres plus loin il me dépose donc en me souhaitant beaucoup de chance et en me disant que je réalise un de ses rêves d'adolescent.
Ayant totalement perdu la notion du temps je me rend pas vraiment compte que l'on est vendredi et qu'il est pas loin de 19h... et c'est donc après une heure de vaines recherches que je trouve une chambre. 45 euro la nuit... je tente de négocier, j'arrive a la descendre a 35 si je reste 3 jours, ce qui reste encore bien trop cher pour moi. m'étant fixe un budget dévirons 30 euros par jour pour la Grece je ne peux accepter et je reprend donc la route afin de trouver un coin ou poser mon hamac.
apres une vingtaine de minutes je trouve un endroit qui me semble pas trop mal, j'y établis donc mon "campement". Ayant pris soin d'en racheter des fraîche, je sacrifie l'une de mes bouteilles d'eau qui a eu tout le temps de tiédir durant l'après-midi, et je m'offre une petite douche amplement méritée.
durant mon court et frugal repas (j'avoue ne pas manger grand chose depuis 1 semaines) je remarque que ce petit coin de foret a d'autre habitants, en effet je repère assez vite une colonie de guêpes non loin et ohhhh un petit serpent se repose sur une pierre a moins de 10 mètres... c'est donc en faisant un brin de causette a mes nouveaux amis Sophie la guêpe et Rene le serpent que je m'endors.

JOUR 3 20 août Sivota: un moral d'acier
Malgré une nuit plutôt perturbée, un joyeux groupe de moustiques ayant voulu élire domicile dans mon hamac, c'est de très bonne humeur que je me lance sur les routes en ce samedi matin. Il est 8h, je suis pratiquement seul a arpenter lesdites routes.
quelques kilomètres plus loin je demande ma route a un livreur de linge qui me fait signe de monter dans sa camionnette. Il me pousse jusqu'au village suivant. De la je reprend ma marche sur une route qui n'a de côtière que les indications du guide du routard étant donne que je dois bien être a 5 kilomètres de la mer. devant moi un enchaînement de grosses collines, c'est pas grave, il fait bon, le paysage est magnifique et je suis en pleine forme.
2 heures plus tard le discours n'est plus le même, le paysage est toujours aussi beau, mais la température a considérablement augmentée et mes foulées ne sont plus aussi lestes tandis que je monte le long de ces collines.
cela fait maintenant plus de 3 heures que je marche. le soleil de plomb et le poids de mes deux sacs m'oblige a m'arrêter plus souvent que je le voudrais. C'est dur, vraiment dur même, mais pourtant je garde le sourire malgré tout. les voitures défilent et les passagers semblent s'amuser de me voir ici, a pied...
je me permet une courte halte dans un station service au milieu de nulle-part dans ces collines, le propriétaire semble pour le moins stupéfait de voir quelqu'un faire cette route a pied... J'en profite pour acheter de l'eau fraîche, la mienne étant chaude.
je reprend ma route, en me réjouissant de la douce sensation que j'aurai en entrant dans la mer.... dans 10 kilomètres...
Et la, une voiture s'arrête, je trottine tant bien que mal jusqu'à elle, la un jeune couple m'invite a monter et propose de me descendre jusqu'à Parga, la ville que je visais... c'est parfait, arrive en ville il me faut moins de 20 minutes pour trouver une chambre, que je paye malheureusement 30 euro la nuit, mais le problème c'est que plus ou moins partout en Grece,l'on propose des chambres doubles, étant seul je paye donc pour deux... pas grave je suis trop exténue pour me soucier de ça. il me faut impérativement faire une lessive car les habits des 2 derniers jours sont totalement trempes de sueur...  
La ville est vraiment superbe, quoique un peu trop touristique, je vais donc m'accorder un ou deux jours de repos avant de reprendre la route

 J'ai déjà perdu 6 kilos... le régime Dukan peut aller se rhabiller!!!!




Sivota: